Sous les tentes de Gaza, la pluie ajoute aux malheurs des déplacés

A ccroupi près de sa tente, Ayman Siam bâtit une muraille hétéroclite, minuscule, sans doute illusoire, pour tenir sa famille au sec à l'approche des pluies hivernales dans la bande de Gaza. Guerre oblige, le stade de Yarmouk s'est mué en camp d'accueil pour des milliers de déplacés à Gaza-ville, dans le nord du territoire. Au pied des gradins démolis, la pelouse a fait place à une terre boueuse sur laquelle s'alignent des rangées de tentes, refuges de fortune pour des milliers de Palestiniens ayant fui les combats entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste Hamas.