Olaf Scholz, l'impopulaire chancelier qui croit quand même en sa victoire

S urnommé l'"automate" pour son style austère, le social-démocrate Olaf Scholz se relance dans la course à la chancellerie avec un taux de popularité parmi les plus bas de l'histoire allemande récente. Sa recette pour essayer de regagner du terrain : un coup de barre à gauche, comme il l'a exposé lundi au Bundestag, en défendant notamment une augmentation du salaire minimum ou une réduction de la TVA sur les produits alimentaires à 5% pour soulager les foyers vulnérables. Il a aussi promis de continuer à soutenir l'Ukraine contre la Russie mais sans lui fournir de puissantes armes à longue portée de peur d'entraîner son pays dans la guerre.