La volatilité sur la dette n'est pas signe de panique-analystes

P ARIS (Reuters) - La prime de risque sur les actifs français progresse avec l'incertitude politique mais la perception du marché est plus nuancée et une panique boursière n'est pas un scénario plausible, tempèrent plusieurs analystes. La censure attendue du gouvernement Michel Barnier a fait rebondir fin novembre l'écart de rendement (ou prime de risque, "spread") entre l'OAT à 10 ans et son homologue allemande à un record sur 12 ans, à 90 points de base (pb). Plus largement, "la possibilité d’une panique boursière est fantaisiste", résume Christopher Dembik, conseiller en stratégie d’investissement chez Pictet AM.