Barça – Stade Brestois : Pau Curbasí, le véritable casse-tête d’Éric Roy

T itulaire intégral face au Stade Brestois ce mardi en Ligue des Champions, Pau Curbasí a une nouvelle fois imposé sa rigueur défensive. Aux yeux d'Éric Roy, cette pépite espagnole est un talent exceptionnel qui lui a donné du fil à retordre tout au long de la rencontre. Éric Roy impressionné par Pau Curbasí Après le coup de sifflet final du match Barça - Stade Brestois, Éric Roy n’a pas manqué de souligner la performance de Pau Curbasí lors de la conférence de presse. En défense, l’académicien du FC Barcelone a démontré un sang-froid et une maturité dignes d’un joueur expérimenté. Sa lecture du jeu, sa mobilité et son efficacité dans les duels ont rendu la tâche extrêmement difficile à Ludovic Ajorque, incapable de trouver des espaces pour s’exprimer. « Le problème pour Ludo, c'est qu'on n'a pas été assez proches de lui. Les centraux barcelonais sont très intelligents dans leur manière de défendre. Je ne sais pas si on peut dire qu’un joueur du Barça a été mauvais. Sa date de naissance, rappelez-la moi ? 2007 ? Ça fait rêver. Et il y en a d'autres derrière lui », a déclaré Éric Roy, visiblement impressionné par le jeune prodige. Le technicien brestois a également échangé quelques mots avec Hansi Flick, louant la philosophie qui anime l’équipe catalane. « J'en parlais avec Hansi Flick : il aime cette manière dont son équipe vit ensemble, cette éducation collective, ce soin porté aux uns et aux autres. Cela en dit long sur leur esprit. Il n'y a pas de hasard dans leur réussite. » Le Stade Brestois apprend de ses erreurs Malgré cette défaite, Éric Roy refuse de blâmer ses joueurs. Pour lui, ce genre de confrontation est avant tout une occasion d’apprentissage. « Il faudra tirer des leçons positives de ce match. Ce soir, les joueurs ont affronté ce qui se fait de mieux en Europe. Se confronter à ce niveau, c’est apprendre et progresser. Malheureusement, nous ne sommes plus invaincus, et c'est dommage. Aujourd'hui, la marche était trop haute. Mais pour gravir une montagne, il faut commencer par le bas, tomber, se relever, et continuer. Nous n'avons pas d'autre choix », a-t-il conclu. Cette défaite, bien que difficile, ne compromet pas la qualification du Stade Brestois. Le club breton a encore trois matchs à jouer, avec l’opportunité de décrocher les six points nécessaires pour une qualification directe. En cas d’échec, l’équipe pourra tout de même se contenter de son statut de barragiste, acquis lors de sa victoire 2-0 contre le Sparta Prague.