Au procès de la rue d'Aubagne, les manquements de l'ex-mairie de droite exposés au grand jour

A u cœur du procès des effondrements de la rue d’Aubagne, les manquements de l’ex-mairie de droite ont été exposés au grand jour mardi par le tribunal, qui a mis en lumière le "manque de moyens endémique" des services dédiés aux immeubles en péril, malgré les alertes répétées. La responsabilité du seul élu prévenu dans cette affaire, l'ex-adjoint au maire de Marseille Julien Ruas, renvoyé pour homicides involontaires et mise en danger de la vie d'autrui, a été décortiquée par le tribunal. Son président Pascal Gand a énuméré les rapports alarmants, les études annonciatrices de catastrophes et les alertes lancées par les architectes des Bâtiments de France dans les années précédant le drame qui a fait 8 morts le 5 novembre 2018.