Au Brésil de Lula, le combat contre la faim n'est pas encore gagné

D ans le réfrigérateur de Neide Fernandes, pas de viande ni de légume mais une vingtaine d'œufs, "la moins chère" des protéines animales. Cette ancienne caissière de 60 ans vit avec son mari et ses deux petits-enfants adolescents dans un minuscule deux-pièces aménagé dans une chambre d'un hôtel désaffecté du centre de Rio de Janeiro. Des fils électriques courent le long des couloirs étroits et sombres du squat.