Côte d'Ivoire: pas d'hommage officiel pour les 20 ans du bombardement de Bouaké

A ucun hommage officiel n'était prévu mercredi en Côte d'Ivoire, vingt ans jour pour jour après le bombardement de Bouaké où neuf soldats français ont été tués, suivi de manifestations ivoiriennes et d'une répression française meurtrière, un regret pour les victimes de ces épisodes importants de la crise des années 2000. Le 6 novembre 2004, un chasseur déployé par l'aviation du président ivoirien Laurent Gbagbo, qui contrôlait le sud du pays, pour attaquer les rebelles installés dans la moitié nord avait bombardé par surprise à Bouaké (centre) un camp de la force de paix française, chargée avec l'ONU de faire tampon entre les deux parties. Neuf soldats français étaient morts en plus d'un civil américain.