Au Groenland, un aéroport international pour doper le tourisme sur une terre fragile

A vec une piste désormais capable d'accueillir les longs-courriers, l'aéroport de Nuuk, la capitale du Groenland, veut rapprocher l'île arctique du reste du monde et faire décoller le tourisme, au risque de saturer ses infrastructures dans un écosystème fragile. A partir du 28 novembre, touristes et locaux n'auront plus à faire escale plus au nord, à Kangerlussuaq, ancienne base militaire américaine qui était le seul aéroport à pouvoir accueillir des longs-courriers et donc le point de passage obligatoire depuis et vers l'étranger. "Dans le passé, il a été très difficile de voyager vers le Groenland et avec les nouveaux aéroports [ndlr: celui d'Ilulissat, plus au nord, ouvre en 2026], cela va complétement changer les infrastructures pour s'y rendre", explique un porte-parole de l'aéroport, Milan Lund Vraa.