OM : Une catastrophe évitée grâce à un coup de fil

L 'OM a connu plusieurs départs ces dernières années dont l'un des plus importants est celui de Florian Thauvin à Newcastle à l'été 2015. Un départ forcé par Vincent Labrune, alors président de l'Olympique de Marseille, qui faille tourner en un drame.  Florian Thauvin raconte les coulisses de son départ houleux de l'OM Dans une interview récente sur la chaîne Twitch du streamer Zack Nani, Florian Thauvin a levé le voile sur les circonstances de son départ de l'OM en 2015. L'ancien joueur marseillais a notamment révélé une altercation avec l'ancien président du club, Vincent Labrune, qui l'avait poussé à rejoindre Newcastle. Sous la pression de difficultés financières, le club phocéen avait besoin de céder certains de ses joueurs.  C'est dans ce contexte que Vincent Labrune a exercé une forte pression sur Florian Thauvin pour qu'il accepte un transfert en Angleterre. "Il me dit : 'Flo écoute, il faut que tu partes. Si tu pars pas, le club va déposer le bilan. Là, je commence à culpabiliser de ouf. Je lui dis non. Le lendemain, il m’appelle, il me dit : “Il y a le jet-privé qui est là.", a raconté Thauvin. Face au refus initial du joueur, Vincent Labrune a redoublé d'insistance, allant même jusqu'à fixer un rendez-vous pour régler leurs différends de manière musclée. "On s'embrouille à un point où au téléphone on se donne un rendez-vous pour se taper. On est tellement parti loin qu'on voulait faire un tête", a confié l'actuel capitaine de l'Udinese. Finalement, les deux hommes ont réussi à calmer le jeu et à trouver un terrain d'entente. "On raccroche, prêt à monter dans la voiture, ma femme me dit : “Calme toi, arrête.” Vincent me rappelle 15 minutes après, il me dit : “Flo, excuse moi, je suis parti trop loin.” Je lui dit : “Moi aussi”, bref, ça se calme", a-t-il raconté. Le départ forcé de Florian Thauvin de l'OM avait suscité une vive polémique à l'époque. Le joueur avait été accusé d'avoir abandonné son club en difficulté. Cependant, les révélations de Thauvin montrent que la situation était bien plus complexe que cela.