Coup de tonnerre au PSG : Nasser Al-Khelaïfi sur la sellette ?

S ous le feu des critiques depuis plusieurs mois et impliqué dans des affaires judiciaires, Nasser Al-Khelaïfi, l’emblématique président du PSG, voit son avenir s'assombrir de plus en plus. Explications. Scandales et tensions : Nasser Al-Khelaïfi fragilisé au PSG Très proche de l'Émir du Qatar, Nasser Al-Khelaïfi a pris les rênes du Paris Saint-Germain dès le rachat du club par QSI en 2011. Également président de beIN Sports, l’homme d’affaires de 51 ans règne en maître depuis quatorze années. Cependant, la situation de celui qui préside aussi aux destinées de l’ECA se complique : entre les affaires judiciaires, les accusations et les critiques, sa position devient de plus en plus fragile. Sur le plan judiciaire, les choses ne s’arrangent pas pour Nasser Al-Khelaïfi. Depuis février, il a été mis en examen pour « complicité d'abus de pouvoir » dans l'affaire Lagardère, en cours depuis 2018. Fin février, Al-Khelaïfi a également été cité dans une affaire d'enlèvement, séquestration et torture d'un lobbyiste franco-algérien. De plus, le 27 mars, l'émission « Complément d'enquête » lui sera consacrée, sous le titre « Pouvoir, scandale et gros sous : les hors-jeu du PSG ». Toutes ces actualités ternissent l’image du Qatar, au point que la péninsule arabique menace désormais de retirer ses investissements en France si Nasser Al-Khelaïfi est inquiété. Surtout que la situation de son ministre se corse en Ligue 1. Nasser Al-Khelaïfi désavoué en Ligue 1 ? En Ligue 1, la situation n’est pas plus reluisante pour Nasser Al-Khelaïfi. Décrit comme un homme qui intimide les autres présidents et tire les ficelles, avec Vincent Labrune comme lieutenant, son image est écornée, notamment après les incidents du Classique PSG - OM et les banderoles insultantes à l’endroit d’Adrien Rabiot et sa famille. Protégé par ses liens avec la famille princière du Qatar, Al-Khelaïfi pourrait devenir un problème pour le Paris Saint-Germain, qui cherche à s'imposer sur la scène européenne. Président du Paris Saint-Germain et de BeIN Sports, l’ancien tennisman finance aussi les clubs de Ligue 1 grâce aux droits TV. Ainsi, il a des façons de faire assez détestable, selon des présidents comme John Textor de l’OL, qui lui reproche sa main mise sur le football français. Son départ, évoqué par le passé, ne serait désormais plus tabou, à en croire certaines sources proches du dossier.